Nous étions présentes, braves choristes, sous un ciel gris, au Parc Mercille, pour souligner LE JOUR DU SOUVENIR. Une vingtaine, sous la direction de Betty-Jo Christiani (merci!) avec notre inséparable Benjamin Kwong au piano (merci!).
Autour de nous, des gens recueillis : militaires, cadets, parents, élu(e)s, ému(e)s.
Nous avons chanté IN FLANDERS FIELDS / AU CHAMP D’HONNEUR, un texte écrit en 1915 par un militaire canadien, John McCrae qui venait de perdre un ami au combat, à Ypres, en Belgique.
In Flanders fields the poppies grow
Between the crosses row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent
Entre les croix qui, une rangée après l’autre,
Marquent notre place ; et dans le ciel,
Les alouettes, chantant valeureusement encore, sillonnent,
À peine audibles parmi les canons qui tonnent.
Nous, les morts, il y a quelques jours encore,
Nous vivions, goûtions l’aurore, contemplions les couchers de soleil,
Nous aimions et étions aimés ; aujourd’hui, nous voici gisant
Dans les champs de Flandre.
Reprenez notre combat contre l’ennemi :
À vous, de nos mains tremblantes, nous tendons
le flambeau ; faites-le vôtre et portez-le bien haut.
Si vous nous laissez tomber, nous qui mourons,
Nous ne trouverons pas le repos, bien que les coquelicots fleurissent
Dans les champs de Flandre.